l'om se ridiculise, carquefou c'est fou (0-1) !
ON REFAIT LE SPORT analyse l'énorme déconvenue Marseillaise en coupe de France.
La coupe de France de football réserve chaque saison son lot de surprises à tous les stades de la compétition. Cette année, Carquefou reprend dignement le flambeau Calaisien du début des années 2000. Faire chuter une équipe de Ligue 1, en 1/8 de finale, surtout lorsque cette équipe est quatrième du championnat et qu'elle s'appelle Marseille, tout cela relève d'un authentique exploit sportif ! Loin de démériter tout au long de cette partie, il convient d'avouer que l'OM d'Eric Gerets est passé complètement à coté de son sujet, encaissant un but dont seule la défense Marseillaise a le secret depuis l’élimination contre le Zénith Saint Petersbourg.
Cueillis à froid dès la 6ème minute, l'équipe phocéenne s'est montrée incapable de remonter ce court écart, buttant sur une formation reléguable en CFA2 (et peut être reléguée en DH au terme de cet exercice). Certes Marseille se présentait avec une équipe complètement remaniée : Carasso - Bonnart - Zubar - Faty - Krupoviesa - Kaboré - Zenden - Ziani - Nasri - Akalé - Cissé. Malgré un manque d'automatisme entre les habituels remplaçants et les quelques titulaires encore présents au coup d'envoi de la rencontre, l'équipe alignée avait fière allure, sur le papier, et se devait de passer ce tour sans coup férir. Mais la fébrilité défensive de Zubar-Faty-Krupo, combinée à un Zenden peu en verve et un Ziani de plus en plus fantomatique, fit que la rencontre se termina en réalité à la 6ème minute de jeu, rideau, terminé, l'OM était déjà atteint psychologiquement. Le coup de sifflet final suffit à l'enfoncer encore un peu plus dans ses doutes du moment.
Avec 6 buts encaissés en 3 rencontres (Zénith, Lens, Carquefou) pour 3 seulement en leurs faveurs, l'équation est simple, l’OM semble replonger dans ses travers de l’avant ère Gerets. Pointé du doigt lors de l’élimination en coupe UEFA par le président Pape Diouf, Samir Nasri essaya tant bien que mal de sortir la tête de l'eau, mais rien n'y fit, il fut à l'image de ses coéquipiers, en manque d'inspiration et de réussite. Et que dire de Djibril Cissé (également mis en cause par Diouf), l'homme est éminemment sympathique, le joueur de football, lui, semble schizophrénique, à la fois Docteur Buteur et Mister Vendangeur des surfaces. Les occasions, les olympiens les ont eut, mais face à l'esprit de solidarité des amateurs Carquefoliens, combiné à leur sens du sacrifice collectif, les Marseillais brouillons, n'ont jamais réellement su se révolter.
La grande histoire de la coupe de France est ainsi faite, parcouru de victoires improbables et de défaites inconcevables. Il ne reste plus que le championnat à jouer du côté de la Canebière, avec un sérieux doute concernant la capacité des Marseillais à se relever contre Sochaux, dès ce week end au Vélodrome. Cette fin de championnat pourrait sonner le glas des espoirs Olympiens, car il semble que quelque chose s'est cassé hier soir sur la pelouse de la Beaujoire, théâtre du nouveau cauchemar Phocéen.