FINALE DE LA COUPE DE FRANCE : LE GACHIS MARSEILLAIS !

ON REFAIT LE SPORT revient sur la défaite marseillaise

Comment, après avoir mener deux fois au score, les marseillais ont ils pu laisser la coupe de France aux Franc-comtois ?
Après avoir ouvert le score par Cissé dès le début du match, les marseillais se sont mis dans une inhabituelle position d'attente sans se creer de véritable occasion de contre attaque capable de refroidir les vélléités sochaliennes.
Pire, ils ont confortés ces derniers à attaquer, à profiter des espaces vides dérrière Niang et Ribéry. La contre offensive tactique orchestré par Albert Emon a semblé très frileuse, voire inexistante : pas ou peu de pressing des joueurs offensifs ou tout du moins un pressing désordonné qui a laissé une impression d'équipe incapable de jouer en bloc et de résister aux assauts des joueurs de Sochaux.
Les sochaliens ne tardaient pas à se montrer dangeureux par l'intermédiaire de Jérome Leroy et Sébastien Grax qui propulsait le ballon sur la barre quatre minutes après l'ouverture du score. Les remontées de J.Leroy sur le coté gauche de la défense confirmait que les sochaliens n'allaient pas vendre facilement leur peau. De retour des vestiaire, sur un centre de J.Leroy, Dagano, l'indétronable pivot de l'attaque sochalienne, remettait les équipes à égalité et mettait le doute dans les têtes marseillaises. Dès lors, et malgrès quelques poussées marseillaise, la finale se dirigeait vers une prolongation à suspense.
Pour autant et montrant un caractère et une force de vaincre, les marseillais reprenaient une fois de plus l'avantage par Cissé sur un centre de Toifilou Maoulida. Deux buts de la tête pour le joueur le plus malaimé de marseille, Cissé était en pleine rédemption, et il n'en fallait pas plus pour penser que l'option de 12 millons était une broutille pour ce buteur sauveur. Entrée gagnante du coté marseillais avec Maoulida,mais également entrée payante avec Le Tallec, jeune pousse prometteuse, qui égalisait dans la 2e partie de la prolongation. Stupeur du coté marseillais qui pensait avoir fait le plus dur et se voyait déjà brandissant la coupe. Malgrès les derniers raids d'un Nasri des grands jours, la rencontre semblait se dirigeait inexorablement vers la séance de tir au but.
Et quand Richert rencontra Carasso, le premier fit valoir son talent et son intuition face à Maoulida et Ronald Zubar.
Pire que le score et la défaite, les marseillais et leur entraineur ont pris un coup derrière la tête. Espérons que ce coup sochalien n'empêchent pas les marseillais de se qualifier pour l'objectif déclaré de cette fin de saison, à savoir la ligue des champion.
Un échec sur l'accessit en ligue des champions et l'équipe olympienne pourrait complètement implosé sur cette fin de saison et début de mercato, avec les départs de joueurs cadres tels que Ribéry, Cissé, Cana, ou Zubar.
Gageons dès à présent que l'OM agisse en grande équipe, et rebondisse vers ce nouvel objectif. Prochain rendez vous des olympiens, le chaudron vert !