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On Refait Le Sport
12 mars 2006

La France enfonce le clou !

On refait l’Ovalie

bleus_op_12031Le « crunch » tient ses promesses !!

Le XV de France a noyé la Rose, cet après-midi, à Saint-Denis (31-6), dans le choc de la quatrième journée du Tournoi des 6 nations. Les Anglais avaient annoncé qu'ils mettraient "les Français dans un cercueil" mais se sont eux qui sont tombés subissant, devant 80 009 spectateurs (nouveau record), leur troisième revers consécutif face aux Bleus

Prenant le XV anglais à la gorge dès l'entame du match, les Tricolores se sont montrés impressionnants d'envie et de puissance. Agressifs en défense, incisifs en attaque, les Français, dominateurs devant et derrière, ont étouffé des Anglais rendus méconnaissables par la pression bleue.

castaignede2Auteurs d'un début de match quasi parfait, les Bleus, emmenés, notamment, par un Castaignède de gala, menaient 13-0 dès le premier quart d'heure. Une balle relâchée par Lewsey sur la première chandelle, Traille qui récupère le ballon puis passe à Fritz qui va aplatir, Yachvili qui transforme : une minute de jeu, sept points, le crunch s'annonce croustillant. Des fautes anglaises offrent encore deux pénalités au buteur biarrot (16-0). Seule un hors-jeu de Magne permet aux Anglais de marquer avant la mi-temps (16-3)

Au retour des vestiaires, les Français se montrent plus fébriles, moins présents physiquement et encaissent une pénalité dès la 43e minute (16-6). Après un premier quart d'heure à subir les enchaînements anglais, la machine bleue se remet en route. A nouveau dominateurs, les Bleus concrétisent sur un essai de Traille après une pénalité rapidement jouée par Yachvili (67e, 21-6) auteur, cinq minutes plus tard, d'un nouveau but (72e, 24-6). Encore un essai de filou de Dominici qui intercepte une passe de Goode et la victoire française est parachevée (79e, 31-6).

Le plus large succès des Bleus sur la Rose depuis 1972 leur permet de rester en course pour remporter le Tournoi. Il leur faudra pour cela gagner au pays de Galles lors de la dernière journée, le 18 mars. En cas de défaite, il restera à espérer que l'Irlande ne remporte pas son match à Twickenham de plus de 38 points.

Bernard Laporte (entraîneur de l'équipe de France) : «Je veux féliciter l'équipe. C'était un match important parce qu'il était déterminant pour la victoire finale dans le Tournoi, et il nous met en position de gagner, ce que les Anglais ne peuvent pratiquement plus faire. On sentait une certaine maitrise, on voyait l'équipe bien en place, et sans être arrogants, depuis les tribunes, on ne pensait pas qu'il puisse nous arriver quoi que ce soit. Ce qui a changé par rapport aux matches précédents, c'est qu'on a été consistants dans la durée dans de nombreux secteurs de jeu, notamment au niveau de l'intensité, comme on avait pu l'être sur 50 minutes face à l'Irlande, et 25 minutes face à l'Italie. Quand on prévoit de faire des choses pendant la semaine, parfois on n'y arrive pas en match, parfois on y arrive, et cela a été davantage le cas aujourd'hui.»

Fabien Pelous (capitaine de l'équipe de France) : «On n'était pas forcément très supérieurs aux Anglais, la différence entre gagner et perdre n'est souvent pas énorme. Mais on avait insisté sur la détermination, et on en avait un peu plus qu'eux. La semaine a été vécue très sereinement, sans pression excessive, parce que l'on avait des certitudes. On n'a pas changé notre jeu, heureusement, sous prétexte que l'on avait eu quelques passages à vide depuis le début du Tournoi. Et puis le travail finit par payer, cela fait maintenant 4 semaines que l'on est ensemble.»

Jo Maso (manageur du XV de France) : «C'est une très belle victoire. Le premier essai leur a fait très mal, on a ensuite réussi à garder la mire bien en place. Les Anglais ont eu du mal à retrouver leur jeu. Je ne me fais pas de souci pour eux, ils s'en remettront vite. Mais ils sont tombés sur une très belle équipe de France aujourd'hui. Avant le match, on avait envie de retrouver une sérénité sur le terrain, une envie de jouer à quinze, c'est ce qu'on a fait aujourd'hui. Il faut garder les pieds sur terre même si ce soir on est très heureux.»

Thomas Castaignède (arrière du XV de France) : «Tout s'est enchaîné de façon positive. C'était un match intense, parfois un peu fou fou mais les Anglais n'ont jamais été en position de marquer hormis sur une touche en fin de première mi-temps. On a montré un acharnement défensif incroyable. On a surtout été très rigoureux, ne commettant presque pas de fautes individuelles. Mais ce serait une erreur de croire qu'on est arrivé. Si dans un an, on soulève la Coupe du monde dans ce stade, on pourra le dire mais on en est encore très loin.»

Christophe Dominici (ailier du XV de France) : «On voulait faire un match plein et on y est arrivé. On a eu une très bonne défense, très dense. Tout n'a pas été parfait mais ce fut une belle semaine.»

Andy Robinson (entraîneur de l'Angleterre) : «Il faut être clair, nous avons été abominables. Nous avons été pauvres dans tous les secteurs du jeu. Dès le coup d'envoi, en laissant la France marquer 7 points. Nous savions qu'il fallait faire taire le public, mais la fanfare a joué. Quand nous avions le ballon, soit nous avons mal tapé au pied, soit nous avons fait des en-avants et l'avons rendu. Les joueurs sont abasourdis, mais en professionnels, ils assument leurs responsabilités. Quand on donne à la France les occasions qu'on lui a données, c'est dur de rester dans le match. Depuis mon arrivée, c'est le résultat le plus décevant que j'ai connu. La seule réponse à apporter c'est sur le terrain. Nous avons eu 4-5 joueurs malades la nuit dernière (gastro-entérite), mais ce n'est pas pour cela que les Français ont marqué des essais.»

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