Les bleus Sur le Toit de l'europe

ON REFAIT LE SPORT analyse la victoire du XV de France

Au coup d'envoi de la rencontre, l'équation qu'avaient à résoudre les hommes de Bernard Laporte était très simple : il fallait battre les Écossais et par au moins 24 points d'écart car du côté de Rome, les Irlandais avait maté les Italiens 51-24. Au point average cela donnait donc Irlande 65, France 42.  Les débuts des Bleus furent hésitants, allant jusqu'à subir l'impact des avants Écossais en encaissant très vite un essai transformé. Les affaires semblaient bien mal engagées, d'autant plus si l'on imaginait que les Bleus étaient tendus, peut-être trop pour réaliser un exploit pourtant à la porté de leurs mains.

Après une vengtaine de minutes un peu difficiles, les Français reprenaient progressivement le jeu à leur compte, ne cessant d'avancer par l'intermédiaire du pack et de ses avants. La puissance des Bleus conjuguée à leur volonté de relever la tête conduisit à un essai d'Harinordoquy, porté par tout ses camardes dans l'en-but Écossais. Malgré une erreur coûtant un essai stupide en fin de première période, les Bleus de France rentraient au vestiaire sur un score de 20 à 14,nettement insuffisant pour espérer gagner la rencontre et le Tournoi. La seconde période fut dominée par les Français, marquant 4 essais avant que Vermulen en toute fin de match en ajoute un petit, tellement important pour le gain du Tournoi. En effet, alors que les Bleus avaient fait la différence, l'Écossais Murray aplatissait derrière la ligne Française à 4 minutes du terme de la rencontre.

Stupeur dans le Stade, les Irlandais étaient à cet instant vainqueur du Tournoi. Mais Elvis (Vermulen) porté par toute la famille bleu délivra donc le stade et toute la France du Rugby. Dans cette lutte d'arithmétique, la force des avants et la vélocité des ailiers permettait au Français de remporter le Tournoi pour la 3ème fois en 4 ans. Parfois inconstants défensivement, les hommes de Laporte ont su s'appuyer sur la maestria de Pierre Mignoni, bien plus incisif que ne le fut Yachvili à Londres le week-end dernier, ainsi que sur des fondamentaux retrouvés, si important au rugby, à savoir avancer toujours et encore afin de mettre à la faute et en difficulté l'adversaire, et de marquer des essais et des pénalités.

Au final, seule la défaite concédée à Twikenham laissait comme un goût amer, tant le XV de France pouvait cette année encore prétendre au Grand Chelem. Il aura manqué un peu de conviction et de rage aux Français pour faire trépasser des Anglais revanchards et plus volontaires. Un Tournoi cependant globalement positif dans l'esprit de Bernard Laporte, qui devrait logiquement s'appuyer sur ce groupe de joueurs, à quelques exceptions près, pour essayer de mener la France à la victoire de la Coupe du Monde. Mais ne nous emballons pas trop, wait and see comme disent nos amis d'Outre-Manche.

Comments

[coincoin93]

J'ai compris !!!
Je t'excuse Croco34, tu étais sous l'effet du saucisson... AU GENEPAYE ;-)))

[yosho]

Wait and see , c moi qu'il le dit ;)
Mouais pas convaicu par les errances et les flottements de la defense, ce ..Attention à la desillusion à la prochaine coupe du monde.