Mais à quoi joue Jean-Michel Aulas ?

ON REFAIT LE SPORT SPÉCIAL TRANSFERT

L'omnipotent président de l'Olympique Lyonnais dont on connaissait la volonté de faire signer Pedro Miguel Pauleta aurait déclaré récemment au journal l'équipe concernant la prolongation de ce dernier au PSG: "Paris a fait un effort, je crois qu'il touchera entre 10 et 11 millions d'euros sur les deux saisons" , presque satisfait d'avoir obtenu qu'un concurrent direct casse sa tirelire pour garder son buteur phare. Toutefois, Alain Cayzac son homologue parisien aurait répondu: "c'est une vaste plaisanterie. 11 miilions sur deux ans, cela me vaudrait d'être licencié par mes actionnaires avant même d'être en poste."  Où donc se situe la vérité et dans quelle mesure le jeu du président Lyonnais brouillerait-il les cartes du marché des transferts en France ?

Celui qui procéde par déstabilisation de joueurs et des clubs auxquels ils appartiennent (les cas Pauleta et Ribéry en sont la preuve flagrante, sans oublier l'épisode Drogba avant que celui ci ne signe à Marseille), se réjouit aujourd'hui d'avoir la main mise sur le championnat, tant économiquement que sportivement en jouant les pères fouettards. Cependant, malgré la qualité avérée de l'effectif Lyonnais, se pourrait-il que JM Aulas garde le sourire éternellement ? Comme chacun sait, un équipe de football c'est d'abord une dynamique de groupe, mais parfois c'est aussi une dynamique fragile qui peut s'éfilocher pour un rien.

Certes, l'OL n'en est pas encore là, il lui est d'ailleurs promis un sixième voire un septième titre de champion de France consécutif, et peut être même pour les plus optimistes, dont Monsieur Aulas, un titre de vainqueur de la prestigieuse Champions League. Cependant, un tel comportement agressif en période de mercato n'a pas toujours porté ses fruits, notamment si l'on se réfère aux saisons plus qu'en demi teinte d'un Benoit Pedretti ou d'un Pierre-Alain Frau sur les bords du Rhône. Mais voilà, à trop vouloir jouer avec le feu, tôt ou tard on se brûle.

Comments

[nanard]

aulas, y'a une affaire qui va lui tombr sur le coin du nez...