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On Refait Le Sport
24 novembre 2006

Au delà du terrain !

ON REFAIT LE SPORT consterné

244680382L'émotion est vive après le décès d'un supporteur du PSG, mortellement blessé par balle par un policier à l'issue du match PSG-Hapoël Tel-Aviv. Le climat de violence qui entoure certains matches de football est dénoncé.

Le policier qui a tué par balle un "supporteur" du PSG et en a blessé un autre est un antillais, auparavant "agressé" par des "racistes", déclare le secrétaire général de l'UNSA-police. "Un supporteur lui a demandé assistance et ce collègue antillais lui a porté aide et assistance", a déclaré sur France Info Joaquin Masanet, secrétaire général de ce syndicat de gardiens de la paix. Plus tard, "il était réfugié au Mc Donalds et a vu arriver une horde de sauvages", a-t-il ajouté en affirmant qu'il avait été "agressé et lynché". "Je déplore qu'il y ait eu un mort du côté des supporters du PSG mais ce sont quand même des gens qui sont racistes et qui s'en sont pris violemment au policier", a-t-il poursuivi.

Des insultes racistes et antisémites comme "sale juif" et "sale nègre" ont été proférées par une centaine de personnes contre le policier, a indiqué le procureur de la République de Paris. "A la fin du match, quatre jeunes gens vraisemblablement de la communauté juive sont pris à partie par un groupe de supporteurs du Paris SG. Les quatre jeunes décident alors de se séparer. L'un d'entre eux, Yanniv Hazout est poursuivi par des assaillants qui le considèrent comme un supporteur de l'équipe de Tel-Aviv. La meute grossit pour atteindre une centaine de personnes", a expliqué à le procureur Jean-Claude Marin. Selon le procureur, M. Hazout se dirige alors en courant du boulevard Murat vers la porte de Saint-Cloud. "Un policier en civil du service régional de la police des transports parisiens (SRPT), Antoine Granomort dit à M. Hazout de se mettre derrière lui et essaie d'écarter la foule avec sa bombe lacrymogène. Des insultes -sale juif, sale nègre- des cris de singe, sont alors lancés et des saluts nazis effectués par cette meute qui crie également "Le Pen président", a ajouté M. Marin.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a souligné "la nécessité absolue de combattre le racisme et l'antisémitisme dans l'environnement des supporteurs du PSG". "La tragédie survenue hier aux abords du Parc de Princes m'inspire comme à toutes les personnes qui dans ce pays sont attachées aux valeurs du sport une véritable consternation", a déclaré Bertrand Delanoë (PS). Le maire de Paris a exprimé sa volonté d'étudier "au plus vite" avec le préfet de Police et le président du PSG "les conditions d'un changement profond et efficace visant à éviter qu'un tel drame ne se reproduise". "J'entends que désormais l'image et les valeurs de Paris soient respectées en toute circonstances : elles ne peuvent s'accommoder de la moindre forme d'intolérance", a-t-il dit, en demandant "des actes significatifs".

Preuve de la tension existant autour du PSG, une quarantaine de supporteurs du club de la capitale, venus exprimer leur colère au Camp des Loges après la défaite face à Hapoël Tel-Aviv (4-2), ont failli en venir aux mains avec certains joueurs, dont Bernard Mendy, séparés par des stewards. Le président du club, Alain Cayzac, qui s'est lui aussi rendu au Camp des Loges, a été le premier à discuter avec une délégation de ses supporteurs pendant quelques minutes, tentant de les calmer. C'est ensuite Bernard Mendy qui a tenté de discuter avec eux, mais là, le ton a assez vite dégénéré. Après des échanges d'insultes et un début d'altercation, d'autres joueurs, dont Amara Diané, ont tenté de s'interposer avant que les stewards du club n'interviennent pour les séparer. Quelques instants plus tard, ce même groupe s'en est pris aux journalistes présents. Un caméraman a été bousculé, obligeant les stewards à parquer les journalistes dans le local presse. Le calme est ensuite revenu.

Le président du PSG, Alain Cayzac, a jugé "dramatique" la mort d'un supporteur parisien, assurant avoir "honte", ajoutant qu'il ne pensait pas que le PSG était "plus violent qu'un autre" club. "Je lance un appel au calme à la dignité. Il y a eu un drame, il faut que tout le monde agisse car il n'est pas question qu'il y en ait un autre. Le pire c'est ce drame, le reste ne sont que des mots", a ajouté le président parisien. "C'est inacceptable. Aujourd'hui j'ai honte", a-t-il poursuivi. "Le mot crise et aujourd'hui faible. C'est la période la plus sombre du Paris SG. C'est la période la plus triste et la plus dramatique que j'ai jamais connue", a-t-il ajouté.(source sport.fr)

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Commentaires
P
Oui, totalement d'accord avec toi Yosh, voilà une bien triste affaire ! Tout le monde sait à Paris que le Kop Boulogne notamment, est plus que limite dans ses propos et ces gestes. Fallait-il un mort pour qu'enfin on en prenne conscience et qu'on lutte contre ce fléau galopant, qui est le reflet d'une société malade et qui a peur de l'autre. Malgré les belles phrases et les promesses de ses messieurs, je me demande si on va enfin dépolluer le parc et les quelques fachos qui hantent ses travées. Historiquement, les premiers Hooligans revendiqués comme tel sont apparus à Paris, mais ne nous méprenons pas, le parc ne doit pas être le seul stade dépollué, il y en a ailleurs en France sans doute, n'attendons pas que les cris de singe et le salut nazis se banalisent...
Y
c pas mis dans l'article, mais pour sauver sa peau il avait tout intéret à tirer ce coup de feu sinon le "sale nègre" (insulte qui a fusé) aurait été demenbrer et ouvert comme un poulet.<br /> DEHORS LES NAZIS, LES FASCHOS ET COMMENT OSE T IL SE DEFENDRE ENCORE SUR RMC ! ILS FONT TROP PARLER D EUX ET JAMAIS EN BIEN...ALLEZ SARKO, TOI QUI VEUT JOUER DU KARCHER COMMENCE PAR LES PARC DES PRINCE ET LES FACHOS DE BOULOGNE.
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