Zéro pointé !
ON REFAIT LE SPORT revient sur la défaite du camp tricolore
Pas de quart de finale contre Federer pour ce premier grand chelem de l'année, Gasquet est quelque peu tombé contre un mur, un T.Robredo des grands jours. Robredo reste en effet sur une défaite depuis le début de l'année en finale du tournois de Sydney contre D.Ferrer. C'est gavé de confiance qu'ils va rencontrer le vainqueur de Federer-Djokovic. Le suisse restant sur deux succés d'affilé contre ce jeune joueur prometteur
Richard Gasquet : « J'étais un peu crispé au début du match, je ne
jouais pas comme il faut, j'étais à deux mètres derrière la ligne de
fond. Après, dans le troisième et le quatrième set, j'ai essayé de
lâcher un peu plus, de prendre la balle plus tôt. Je n'ai pas eu de
réussite, mais je n'étais pas loin de passer. Contre un joueur comme
lui, du top 10, avoir deux sets de retard, ça ne pardonne pas, c'est
dur de passer. Il court, il fait gauche-droite, il fait très peu de
fautes, pour le battre, il faut être le patron sur le court, il faut
tout faire un peu mieux que ce que j'ai fait aujourd'hui (dimanche). Je
dois encore progresser pour gagner contre des joueurs de ce niveau,
mais je sais que cela viendra. Il faut que je le fasse vite, mais je
vais le faire, c'est sûr.»
Coté féminin, à noter la contre performance d'Amélie Mauresmo contre L.Safarova (défaite 6/4 6/3), amélie payant à coup sur sa préparation hivernale allégée suite aux blessures accumulées.
Amélie Mauresmo : « Je ne suis jamais rentrée dans le tournoi comme je
l'aurais aimé. Il y a eu plein de choses différentes par rapport à
l'année dernière, en termes de préparation, de temps passé sur le court
avant, de sets d'entraînements disputés. Alors, il n'y a pas de
miracle, même si on espère toujours qu'au fil des matches, cela peut
s'améliorer. En plus, elle (Lucie Safarova, ndlr) a fait un très bon
match, elle a été agressive, elle a peu donné par rapport à ses prises
de risque des deux côtés, elle m'a bien gênée au service, alors que moi
je n'ai pas été très efficace de ce côté-là. Je suis restée dans le
match, mais avec de la frustration qui, certainement, enlève un peu de
lucidité. Perdre en Grand Chelem, dans un tournoi qui m'a toujours
plutôt réussi, évidemment c'est décevant, mais, encore une fois, il y a
des raisons, des explications. Je ne trouvais pas que mon jeu s'était
mis en place, et surtout pas après le troisième tour. J'avoue que sur
le court, je ne pensais pas trop à ce qui s'était passé l'année
dernière, la défense du titre, je cherchais surtout à trouver des
solutions dans le moment. Et maintenant ? Il faut bosser ! Mais il faut
que le corps le permette et, depuis plusieurs mois maintenant, je n'ai
pas la sensation de respecter le plan que l'on se fixe (avec son
équipe, ndlr). On sait ce qu'il y a à faire, encore faut-il être
capable de le faire. »