Roland Garros : Ou sont les joueurs français ?

ON REFAIT LE SPORT analyse l'absence de tricolore en 8e de finale

Certains parleront de déroute, d'incapacité à supporter la pression, ou encore de mental défaillant. En ce début de semaine, le bilan des tennismen/women français(es) est négatif, voire catastrophique. En effet, pas un joueur ou joueuse au niveau des 8e de finale. Exit Mauresmo, Gasquet nos deux grands espoirs en cette quinzaine. Sortis par la petite porte par des joueurs/joueuses largement à leur portée, les français ont une nouvelle fois afficher au grand jour leur défaillance face à un public assoifé de victoires. Ces mêmes joueurs qui brillent de l'autre coté de la planète toutes les semaines (ou presque) sont incapables de s'appuyer sur ce soutien populaire pour se propulser "au moins" en deuxième semaine.
Mauresmo a son alibi avec sa préparation tronquée et ces problèmes de santé (appendicite), mais son niveau de jeu des deux premiers tours ne laissait pas croire qu'elle se ferait sortir par Safarova, jeune joueuse russe bagarreuse de niveau relativement hçonorable. Et Gasquet, celui en qui les espoirs d'une victoire à Roland Garros plane depuis qu'il a battu il y a 3 ans Federer en quart de finale du tournois de Monte Carlo, il nous laisse un gros point d'interrogation quant à ses capacités à être un jour l'élu, à maintenir son niveau de jeu et ces coups d'accélarateurs.

Pour ce qui est des champions, les Nadal, Federer, Sharapova, ou Hénin tiennent leur rang et font réver les spectateurs français, condannés, une fois de plus à voir le titre du French Open s'envoler pour d'autres horizons.

A quand un joueur français, entrainé en France, capable de briller sur la surface française ? Ce joueur existe il par ailleurs ou est ce un défaut de la formation "à la française" qui priviligie les surfaces rapides (ciment, quick, terafex) au détriment de la surface ocre qui offre à vrai dire peu de tournois à l'exception de Roland Garros, Rome ou Hambourg. La tournée sud américaine, courant février, étant généralement peu prisé par les entraineurs de la fédé ou les joueurs eux mêmes. Il n'y a qu'un pas pour penser que ce desinterressement explique les échecs successifs (et prévisibles) de nos joueurs tricolores ? A méditer...